Le Syndicat d’Aménagement des rivières du Bandiat, de la Tardoire et de la Bonnieure (SyBTB) est né de la fusion en juillet 2017, des trois anciens Syndicats de rivière : le SIAHP de la Tardoire, le SIAH de la Bonnieure et le SIAH du Bandiat.
Le SyBTB gardait le même périmètre d’action sur 37 communes adhérentes, soit 478km² (surfaces communales), 331km de cours d’eau et 29 643 habitants.
Depuis le 1er janvier 2018, le périmètre hydrographique des Rivières du Karst correspond à une cohérence de bassin versantZone géographique correspondant à l'aire de réception, des précipitations, d'écoulement des eaux souterraines et de surfaces, vers un cours d'eau. Les limites sont la ligne de partage des eaux superficielles délimité par la limite départementale (16/24/87). Ce périmètre regroupe 5 établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) de la Charente : la Communauté d’Agglomération du Grand Angoulême, la Communauté de Communes La Rochefoucauld Porte du Périgord, la Communauté de Communes Coeur de Charente, la Communauté de Communes Charente Limousine et la Communauté de Communes Lavalette Tude Dronne.
Aujourd’hui, le syndicat couvre environ 61 communes, 35000 habitants, 581 km de cours d’eau et un Bassin Versant de 900km2 approximativement.
Pour mieux comprendre l’histoire des syndicats de rivière, nous remontons un peu dans le temps :
Le Bandiat :
La présence de gouffres et la nécessité de gérer au mieux la ressource en eau a poussé les riverains et les communes à se regrouper. Le 30 avril 1923, le Syndicat Intercommunal pour la fermeture des gouffres du Bandiat était créé. C’est en 1982 que le Syndicat Intercommunal d’Aménagement HydrauliqueÉtude des écoulements des eaux en savoir plus (SIAH) du bassin du Bandiat prend sa forme, il regroupait alors les communes de : Feuillade, Marthon, Saint-Germain de Montbron, Chazelles, Pranzac et Bunzac. |
Plus récemment, les communes de Souffrignac et de Saint-Projet-Saint-Constant rejoignaient le SIAH le 13 octobre 1995.
En 1996, ce sont les communes de Rivières et Agris qui complètent l’effectif du Syndicat qui regroupait alors l’ensemble des communes riveraines du Bandiat en Charente.
Travaux antérieurs :
Le SIAH du bassin du Bandiat a mené depuis 1996 un programme de réhabilitation des berges et du lit du cours d’eau mère et de ses dérivations ainsi que la reconstruction de nombreux ouvrages de dérivation et de répartition; ce programme pris fin en 1999.
Voici la liste des travaux effectués par ouvrage :
- Le moulin de la Mothe : Réfection de l’ouvrage et du seuil,
- Le moulin de Guillot : Renforcement de l’ouvrage,
- Le moulin de Marthon : Renforcement de l’ouvrage,
- Le moulin de la Chaume : Réfection du seuil de répartition,,
- Le moulin de pont sec : Réfection du seuil de répartition,
- Le moulin de Rochepine : Réfection du seuil de répartition,
- Le moulin de Picard : Réfection du seuil de répartition,
- Le moulin du Got : Réfection du seuil de répartition,
- Le moulin de Millaguet : Réfection du seuil de répartition,
- Le moulin de Trotte-Renard : Réfection du seuil de répartition.
En parallèle, il fut réalisé des travaux de nettoyage des berges et du lit qui fit l’objet d’une opération Environnement et Insertion durant trois ans du 15 septembre 1996 au 16 septembre 1999 et qui occupa plusieurs dizaines de personnes en contrat emploi solidarité.
Avec en permanence un effectif de 10 à 12 CES encadrés par un chef d’équipe issu de la filière insertion-rivière, le chantier de nettoyage a parfaitement respecté les objectifs initialement fixés et a donné lieu à de nombreuses sorties sur l’emploi.
Depuis le 16 septembre 1999, le SIAH du bassin du Bandiat est doté d’une petite équipe d’entretien issue de l’opération Environnement et Insertion qui a en charge l’entretien des berges et du lit des 55 km de cours sous sa gestion. La création de cette petite régie de personnels s’inscrit dans le programme quinquennal d’entretien du cours du Bandiat et de ses annexes adopté fin 1999.
Le SIAH du Bandiat a dû faire face également au traitement des conséquences de la tempête du 27 décembre 1999.
Un petit programme de 18 300 € TTC a été voté sitôt la catastrophe pour faire face aux travaux les plus urgents et à ceux nécessitant du matériel lourd de travaux publics.
Pendant toute l’année 2000, la régie de personnels s’est consacrée au traitement des conséquences de cette tempête et a facilité l’intervention de l’entreprise spécialisée choisie pour les travaux lourds.